Gazomètre de Schöneberg
Monument industriel à Berlin
Le gazomètre de Schöneberg s'élève à près de 80 mètres dans le ciel de Berlin. D'ici 2024, un Sky Lounge devrait y voir le jour à 60 mètres de hauteur. Mais les visiteurs courageux et sujets au vertige ne sont pas les seuls à y trouver leur compte.
Un laboratoire réel pour la transition énergétique
Le gazomètre de Berlin a été mis en service en 1913 et est classé monument historique depuis 1994. Après son utilisation initiale comme réservoir de gaz à basse pression, il a été utilisé au choix comme espace publicitaire, salle de spectacle ou studio de télévision. Il est surtout connu pour le talk politique de Günther Jauch sur la première chaîne allemande de 2011 à 2015.
Aujourd'hui, le terrain autour de ce bâtiment marquant de la culture industrielle abrite le campus EUREF : un site d'avenir pour les entreprises des secteurs de la mobilité, de l'énergie et de la durabilité. Outre des entreprises internationales, on trouve également des lieux de manifestations et des expositions temporaires sur le vaste terrain et dans les locaux du gazomètre. L'aménagement intérieur du bâtiment classé monument historique devrait être terminé d'ici 2024, la structure métallique grise historique servant de cadre au nouveau bâtiment rond.
Dans la partie inférieure du Gasometer, un espace de conférence est prévu, à partir de 16 mètres, 28.000 mètres carrés de bureaux seront créés. Plus haut encore, il y aura de la place pour des événements et des présentations. Depuis le Sky Lounge avec terrasse sur le toit, qui se trouvera à une hauteur d'environ 66 mètres, vous pourrez alors profiter de la vue sur Berlin. Le projet devrait être achevé d'ici 2024.
Visites guidées
Actuellement, des visites thématiques sont proposées sur le site. Différents cafés et restaurants font du laboratoire réel de Berlin pour la transition énergétique une belle destination pour tous ceux qui s'intéressent aux lieux durables à Berlin. D'ailleurs, le compteur installé sur le gazomètre est un compte à rebours et indique la quantité de CO2 que nous pouvons encore émettre pour pouvoir encore atteindre l'objectif climatique d'un réchauffement maximal de 1,5 degré.